La Tradition du Mariage
(mariage, soirée
événementielle, anniversaire,
soirée d'entreprise)
De nombreuses traditions entourent le mariage,
en voici quelques unes piochées sur différents sites parlant du
mariage.
Aux XVIIIème et XIXème siècles,
on a instauré l'usage d'exposer le jour des noces tous les cadeaux reçus
avec les noms des donateurs. La tradition voulait aussi que huit jours après
le mariage,
les époux fassent la tournée des visites de noces, et que la mariée
soit vue avec ses bijoux.
Le trousseau de la mariée,
objet de fierté souvent exposé avec les cadeaux le jour du mariage,
se compose de divers objets de valeur
(draps, serviettes, nappes, tabliers, robes, lingerie, souliers, chapeaux, flacons,
...).
De somptueux trousseaux sont restés dans l'histoire.
Celui de l'impératrice Marie-Louise D'Autriche fut préparé
par Caroline, reine de Naples et soeur de Napoléon.
Il ne comportait pas moins de 48 paires de chaussures, plusieurs manteaux de
cour
et une quantité impressionnante de manteaux, châles, bonnets, peignoirs,
chemises et mouchoirs.
Une véritable débauche de dentelles, broderies, mousseline, velours,
hermine...
Parmi les bijoux, la grande parure de diamants se composait du diadème
(1329 brillants), du collier,
des boucles d'oreilles, d'une ceinture et d'une couronne. S'y ajoutaient un
parure de perles,
une parure d'émeraudes et de diamants, une parure d'opales et brillants
et un portrait de l'empereur entouré
de douze diamants. La corbeille et le trousseau dépassaient les 5 millions
de francs!!!
Jusqu'au XIXème, le fiancé adresse à la future mariée
des présents dans une corbeille de mariage en osier,
souvent ornée de rubans, en signe d'alliance. Selon les moyens, c'était
un meuble, des dentelles, des bijoux,
des tissus brodés, des châles, des fourrures, etc... Certaines
sont mêmes de véritables objets d'art,
réalisés par des artistes de renom et gardés précieusement
dans les musées. En guise de corbeille,
Napoléon offrit à Marie-Louise un somptueux coffre ouvragé
contenant plus d'une centaine d'objets en or
ou vermeil (nécessaire de toilette, de bureau, service à café,
à thé, à chocolat...).
Les parents, les amis, les voisins, offrent aussi
des cadeaux aux mariés depuis le Moyen-Age.
C'est une manière de participer aux frais de la fête ou à
l' installation du ménage.
De là, quelques présents traditionnels sont offerts au nouveau
couple (verres, couverts, assiettes, nappes,
serviettes, draps ou même services complets à vaisselle, thé
ou café, meubles, lingerie, etc.) selon les moyens
de chacun. Autrefois, il était même courant d'adresser comme cadeau
de noces un berceau !
La dot, composée d'argent et cadeaux divers
plus ou moins utilitaires, était autrefois apportée
à la jeune fille par ses parents pour lui permettre de trouver un mari,
lui offrir une partie de leur fortune,
et aussi affirmer leur puissance et leur richesse...
Encore aujourd'hui, dans certaines fêtes
en Inde ou en Tunisie,
la mariée est dévoilée à son mari à la dernière
minute. Cette coutume remonte à l'époque où les conjoints,
dont l'union était arrangée par les familles, ne se connaissaient
pas avant le jour du mariage.
Lors de la cérémonie à l'église,
après l'échange des consentements, le prêtre invite les
époux à se
recueillir en silence quelques instants, puis l'assemblée exprime sa
joie par un chant ou une acclamation.
Vient alors la bénédiction des alliances, prière dite par
le prêtre et accompagnée d'un geste, pour lui rendre grâce
et lui demander de veiller sur la vie et sur la fidélité de tous
les couples portant des alliances.
L'échange des anneaux est pour les chrétiens un magnifique symbole remontant au Moyen-Age.
Jusque-là le mariage avait été
un contrat unissant des individus, des familles.
C'est l'Eglise qui a introduit une notion fondamentale : le sacrement du mariage.
Le sacrement signifie que par leur libre consentement les époux donnent
à leur amour une dimension surnaturelle.
Ils s'engagent à l'amour et à la fidélité, se remettant
l'un à l'autre un anneau, et leur union sera indissoluble.
La particularité de ce sacrement est que les époux se le donnent
eux-mêmes, de par leur engagement.
Depuis l'Antiquité, pour sceller leur
engagement, les jeunes gens s'échangent un anneau, signe de fidélité.
Ce rite a d'abord pris place aux fiançailles, puis progressivement, lors
de la cérémonie du mariage.
A l'image de l'anneau antique qui était
en fer, l'alliance restera toujours sobre,
même si elle est maintenant en or ou en argent. Solides et pures comme
l'or, parfaites comme le cercle,
elles rendent visibles la force et la fidélité d'un amour qui
veut s'engager dans une alliance sans retour.
La bague de fiançailles, elle, deviendra
peu à peu un véritable bijou.
Le diamant, par sa limpidité, son éclat et sa solidité
quasi éternelle est le favori.
Mais les bagues, au cours de l' histoire, seront
de plus en plus fantaisistes par leurs formes et les
couleurs des pierres. Selon les époques et les pays, on portera l'anneau
de mariage (ou de fiançailles)
à la main droite, à la main gauche, à l'annulaire et même
au pouce.
Selon une croyance égyptienne qui nous
a été transmise par les Romains, une veine relierait l'annulaire
de la main gauche au coeur. De là vient la tradition de porter son alliance
plutôt à ce doigt.
un an
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noces de coton
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deux ans
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noces de cuir
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trois ans
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noces de froment
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quatre ans
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noces de cire
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cinq ans
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noces de bois
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six ans
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noces de chypre
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sept ans
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noces de laine
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huit ans
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noces de coquelicot
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neuf ans
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noces de faïence
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dix ans
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noces d'étain
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douze ans
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noces de soie
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quinze ans
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noces de cristal
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vingt ans
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noces de porcelaine
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vingt-cinq ans
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noces d'argent
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trente ans
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noces de perle
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trente-cinq ans
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noces de rubis
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quarante ans
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noces d'émeraude
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cinquante ans
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noces d'or
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soixante ans
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noces de diamant
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soixante-dix ans
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moces de platine
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soixante-quinze ans
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noces d'albâtre
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quatre-vingt ans
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noces de chêne
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Le voyage de noces est le premier moment d'intimité
et de plaisir pour les jeunes mariés,
mais il ne fut pas toujours une coutume.
Au XIXème siècle, les nouveaux
époux s'installaient immédiatement après la cérémonie;
ils pouvaient éventuellement faire une courte retraite, loin de tous.
Plus près de chez nous, selon les traditions
familiales et les ressources de chacun,
ce sera un voyage à la campagne, un séjour dans une maison de
famille ou à l'étranger.
Au début du siècle, l'Italie et ses lacs, l'Orient-Express avec ses luxueuses cabines, étaient à la mode.
Puis ce furent les premiers voyages transatlantiques vers l'Amérique.
Aujourd'hui, parmi toutes les destinations possibles, les rivages exotiques sont le plus souvent choisis.
L'expression " lune de miel " désigne
le premier mois du mariage, où tout pour les époux est amour et
douceur.
Cette expression vient du proverbe arabe :
"la première lune après le mariage est de miel, celles qui
la suivent sont d'absinthe".
La robe de mariée :
Jusqu'à la 1ère guerre mondiale
les mariées ne portaient pas encore la robe blanche ni le voile.
La robe de couleur variable, souvent brun clair, s'ornait d'un important noeud
de faille ou de satin
porté de côté à la taille.
Les robes pouvaient être bleues, vers 1900, gris perle, vers 1890, parfois
noire.
Habituellement la couturière venait à domicile confectionner la
robe de mariée et c'est elle qui l'habillait le matin
car, si la jeune fille doit avoir préparé tout son trousseau,
elle ne doit surtout pas avoir cousu sa robe, ça porte malheur disait
on.
Elle ne doit pas non plus se regarder dans une glace en l'essayant
Pour la nuit de noces ou la douloureuse pénitence,
selon les termes de l'église,
les époux portaient de longues chemises de nuits blanches ouvertes aux
endroits concernés,
pour éviter tout contact superflu d'autres parties du corps, il ne s'agissait
pas d'éprouver
le moindre plaisir charnel, mais de procréer.
Les divertissements varient selon que l'on marie
l'aîné de la famille, le dernier ou le cadet.
Muni d'une grande perche le marié, s'il est l'aîné, doit
casser le pot. Une grande corde est attachée assez haut,
elle est passée dans l'anse d'un pot plein de pastilles, biberons, bébé
en caoutchouc, parfois un animal :
chaton, poulet... ou bien encore farine ou eau. Ce jeu de "cassepot"
est très ancien car
Rabelais le mentionne parmi les jeux pratiqués par Gargantua.
Il se déroulait pendant 30 jours tous les soirs si une veuve ou un veuf
se remariait avec quelqu'un de plus jeune,
si une jeune mariée avait été un peu volage pendant sa
jeunesse se mariait, ou si elle était enceinte,
si le marié avait déjà eu un enfant et se mariait, ou encore
si il y avait une très grande différence d'âge ou
de fortune, en fait chaque fois que le mariage était considéré
comme hors norme par la communauté,
c'est-à-dire chaque fois que le couple, sans violer la loi officielle,
avait transgressé les us et coutumes
de la morale villageoise. On faisait un charivari qui pouvait s'entendre à
plus de deux kilomètres.
Voici également quelques liens concernant le mariage et qui peuvent vous
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ses origines, ses traditions,
ses lois, sa fiscalité,
ses aspects religieux, les grands
mariages de l'histoire.